Philippe, Le Mari Candauliste Et Olga, L’Épouse Hypersexuelle : Du Candaulisme À L’Adultère (1)

AVERTISSEMENT

Ce texte et les suivants, consacrés à mon adultère avec N., ont été pour moi particulièrement difficiles, laborieux, douloureux même, à écrire, car ils relatent un de ces moments, où, c’est le moins qu’on puisse dire, je ne suis pas fière de mon comportement.

Il s'agit du récit d'une période où j'ai failli tout perdre, tout détruire. Il s'agit du récit douloureux de tout ce qu'il ne faut absolument pas faire. J'espère que, de ce point de vue, ça serve de contre-exemple à celles qui seraient tentées de suivre cette voie, ou plutôt cette impasse de l'adultère.

J'ai longuement hésité et finalement décidé de publier ces textes. Une façon pour moi de solder cette période et de reconnaitre la chance extraordinaire qui est la mienne, d'être aimée par des êtres aussi exceptionnels que Philippe et Agun.

Tout en évitant les dérapages qui furent si préjudiciables du temps de notre blog sur Erog, je me suis promis ici de ne rien occulter, y compris quand les faits et mon comportement ne sont pas à mon avantage. Avant de publier, j’en ai longuement parlé avec Philippe et Agun, qui ont voulu m’en dissuader. Je leur ai expliqué que je voulais le faire dans le cadre de l’exercice de « catharsis » que constituent les textes que je publie sur HdS. Je m’attends à recevoir des commentaires sévères, mais j’ai ressenti le besoin de publier ces textes.

Notre couple à Philippe et à moi, a toujours été fondé sur la combinaison de mon hypersexualité et du candaulisme, ainsi que sur la force des sentiments qui nous unissent.

Avant cet épisode douloureux, notre couple avait déjà traversé des moments de forte turbulence. J’ai été sous la coupe de Rachid (voir récits 10 à 30) et, pendant cette période, Philippe n’avait plus que le titre d’époux, alors que Rachid faisait de moi ce qu’il voulait.

Je suis ensuite tombée amoureuse d’Hassan, au point de décider de divorcer de Philippe et d’épouser mon amant (récits 30 à 36).

En réalité, le divorce d’avec Philippe avait surtout été déclenché par ma jalousie, quand je l’avais vu dans les bras de son ex, Flavienne. J’ai raconté comment Philippe a su ensuite me reconquérir et comment tout est revenu à la « normale », avec à la clé un second mariage et un « Pacte candauliste », précisant les conditions et les précautions à prendre désormais pour satisfaire sans risques mon hypersexualité et le candaulisme de mon mari.

Sur le papier, depuis que nous nous étions retrouvés, tout était parfait et il y eut en effet des moments de plaisirs intenses, comme lors ce séjour en Tunisie en 2015, dont j’ai longuement parlé.

Dans la pratique, c’était souvent plus compliqué, les moments où nous pouvions donner libre cours à nos envies sont irréguliers, objectivement trop rares par rapport à mes besoins. S’y sont ajouté les dérapages de part et d’autre, comme mon adultère lors d’une tentative de reprise d’une activité professionnelle (voir « Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle (53) : le bureau », paru le 29 novembre 2018) et, plus grave pour ses conséquences, celui de Philippe avec une jeune femme, Ambre, rencontrée lors d’un séjour de vacances. Si Philippe avait, comme je l’avais exigé, rompu avec celle-ci, j’avais vécu cela comme une véritable trahison et la plaie n’était pas refermée. Cette affaire n’excuse pas mon comportement, mais l’explique largement. Sans même m’en rendre compte, je voulais faire payer à Philippe sa « trahison ».

AU DEPART UNE AVENTURE PARMI D’AUTRES ?

J’ai parlé, dans « Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle (17) : plage, mer et dunes », paru sur HdS le 25 février 2017, de cette rencontre avec N, faite sur une plage grecque, à l’été 2016. J’avais suivi cet homme dans les dunes où il m’avait baisée comme je l’avais rarement été, malgré ma longue expérience et le nombre d’amants qui m’ont honoré depuis que j’ai été déflorée.

N.
est un bel homme, très grand, sportif, musclé, viril, grisonnant, il avait à l’époque 55 ans, c’est-à-dire un âge comparable à celui de Philippe, mais il était très différent de mon mari.

Il était le type du mâle viril, dominateur, macho, particulièrement susceptible de me plaire.

La façon qu’il avait eu de me mater sur la plage, de me faire comprendre qu’il me voulait, avait mis le feu en moi. Ce type affichait une érection que son maillot cachait très difficilement. En connaisseuse, je savais qu’il avait un calibre comparable à celui de Rachid ou d’Hassan. Il s’était enhardi jusqu’à descendre un instant son slip de bain pour exhiber une superbe verge circoncise, avec un large gland et des couilles lourdes. Je n’avais pas eu besoin de parler pour qu’il comprenne que j’étais consentante, un sourire et un échange de regards avaient suffi pour aller plus loin.

En théorie, nous étions dans un cadre candauliste, puisque Philippe nous avait retrouvés dans les dunes et avait assisté à l’apothéose finale, le moment où N., en présence de Philippe et d’autres spectateurs, avait longuement éjaculé en moi, me laissant brisée de plaisir.

Dans la réalité, nous étions déjà sortis du candaulisme. C’était autre chose : un adultère.

J’ai raconté, dans ce récit, comment N. m’avait dragué, profitant du fait que Philippe s’était endormi profondément, comment il m’avait entrainé dans l’eau, pour commencer à me baiser, puis il m’avait entrainée vers les dunes, me tenant la main, m’embrassant, m’exhibant nue, afin que nul n’ignore ce que nous allions faire.

A aucun moment, contrairement à nos conventions, je ne m’étais préoccupée d’obtenir le feu vert de Philippe. Quand N. m’a proposé d’aller à la mer, je me suis contentée de laisser un papier à Philippe pour lui dire que j’étais allée « nager »

Et si Philippe avait été présent dans les dunes pour être le témoin de notre coït, c’est uniquement parce qu’il était parti à ma recherche et m’avait retrouvé, subissant au passage les quolibets de certains qui avaient été témoins de la façon dont N, en sortant de l’eau avec moi, s’était comporté, ne cachant pas ce que nous allions faire dans la pinède.


A aucun moment, je le répète, je ne m’étais préoccupée de Philippe, je ne pensais plus qu’à me faire baiser par ce type dont j’avais follement envie.

N. était en train de me prendre quand j’ai vu Philippe parmi les spectateurs qui avaient été attirés par la façon dont N m’avait exhibé ou encore par mes cris, mes hurlements de plaisir. Philippe tenait par la main Théodora, une jeune femme que j’avais rencontrée sur la plage peu auparavant, qui avait été témoin et excitée par mon comportement avec N et qui avait aidé Philippe à retrouver notre trace.

En temps ordinaire, le seul fait qu’elle prenne la main de Philippe m’aurait fait réagir avec virulence. A ce moment précis, je m’enfichais totalement, ne pensant qu’à m’offrir à cet homme que je ne connaissais pas une heure auparavant.

Je me suis contentée de dire à Philippe :

• Chéri, je suis content que tu sois là, car je suis en train de te tromper. Ce type est un baiseur exceptionnel, de la race des Rachid, des Hassan, tu comprends ce que ça veut dire. Je m’offre complétement à lui, je suis sa femelle.

Ces paroles n’étaient pas anodines, en particulier la référence à Rachid et à Hassan. Même si Philippe était présent, si « techniquement », nous étions dans un cadre candauliste, il s’agissait en fait d’un adultère. Je ne cachais pas à Philippe que je le trompais, que je m’offrais « complétement » à cet homme, que je devenais sa femelle, comme j’avais été celle de Rachid, puis d’Hassan.

Philippe n’a pas réagi. Il a continué, pour sa part, à se placer dans un cadre candauliste. J’ai cru revenir près de dix ans en arrière, à l’époque de Rachid, où Philippe acceptait tout, y compris qu’un autre me féconde.

Il savait comme moi que j’étais en période « favorable », que je ne prenais aucune précaution. Il avait vu que N me prenait sans préservatif et savait qu’en m’offrant complétement, je voulais que mon amant se vide en moi. Philippe l’a confirmé ainsi :

• Vas-y ma chérie, je veux que tu sois heureuse et je ne suis pas inquiet.
Tu es encore plus belle et chaude quand tu es enceinte. Et toi, baise-la comme il faut, mon épouse est exceptionnelle.

N. variait les positions, je lui frappais les fesses, lui me pressait les seins, me tapait les cuisses, m’embrassait.

N me dit que je suis son Aphrodite, son hétaïre. Nos paroles sont dans ma langue natale, mais je sais que Philippe comprend, mais ne réagit pas, semblant ne pas comprendre ce qui est en train de se passer : je m’offre à ce moment-là corps et âme à N.

Pendant que N m’envoyait en l’air, je ne pensais qu’au plaisir inouï qu’il me donnait.

Je n’ai pas réagi quand j’ai vu cette petite Théodora, sans doute émoustillée par le spectacle, descendre le maillot de Philippe et le prendre en bouche. Loin de m’en offusquer, je les ai encouragés à aller plus loin, incitant Philippe à faire l’amour à cette jeune femme.

Tout à mon excitation, je ne me rendais pas compte que, de par mon comportement avec N. et en poussant Théodora dans les bras de Philippe, j’étais en train de mettre mon couple et ma famille en péril.

DU CANDAULISME A L’ADULTERE

Dès notre retour à l’hôtel, après cette mémorable journée, j’ai pris mes affaires et je suis allée rejoindre N. pour poursuivre le séjour en sa compagnie.

Philippe comprenait enfin et tenta en vain de me raisonner :

• Tu ne crois pas que cette fois tu vas trop loin, Olga ? Que tu te fasses baiser par lui autant de fois que tu en as envie, tu sais que je n’ai rien contre, au contraire. Mais te comporter ainsi, t’installer avec lui comme si vous étiez en couple, c’est trop !

• Tu n’as pas compris, Philippe. Je n’ai pas seulement besoin que N me baise, j’ai besoin d’être avec lui. Je suis amoureuse !

• Tu es folle, tu ne le connaissais pas hier encore ! Tu veux me quitter, c’est ça ?

• Non, je veux seulement profiter de ces quelques jours avec N

• Et les s ?

• Pour le moment, ma mère garde les filles !

• Et moi ?

• Tu n’as qu’à t’amuser avec la petite Théodora, j’ai vu que tu lui plaisais beaucoup ! Profites-en, d’habitude je ne suis pas si tolérante.

• Tu joues avec le feu, Olga !

• Qui a commencé, Philippe ? Quand tu allais rejoindre, pendant des mois, cette petite garce d’Ambre ? Crois-tu que j’ai oublié les mails que tu échangeais avec elle, que tu étais près de t’installer avec elle ?

• Tu m’as demandé de choisir, je l’ai fait. Tu es très mal placée pour me faire la leçon, Olga !

• C’est toi qui as voulu qu’on continue à ce que je rencontre d’autres hommes. Tu connaissais le risque. Maintenant, laisse-moi aller le rejoindre. Et une dernière chose, j’ai besoin d’intimité avec lui, donc pas question que tu assistes !

J’ai déposé un baiser chaste sur les lèvres de Philippe et je suis sortie de la chambre pour rejoindre celle de N., laissant Philippe désemparé.

Pendant le reste de notre séjour à cet hôtel, j’ai passé mes journées et bien évidemment mes nuits avec N., mais cette fois sans la présence de Philippe. Nous étions de moins en moins dans du candaulisme et de plus en plus dans l’adultère.

Nous passions l’essentiel de notre temps à faire l’amour. A l’hôtel, sur la plage, nous nous comportions comme un couple amoureux, nous tenant la main, enlacés, n’hésitant pas à s’embrasser ou à se caresser, sans la moindre considération pour Philippe et y compris s’il était témoin.

Je comprenais que N. le faisait exprès, voulant montrer à mon mari que j’étais désormais à lui. Cela me mettait mal à l’aise, mais je laissais faire et ne prêtais pas attention aux commentaires de ceux et celles qui nous avaient vu arriver ensemble avec Philippe dans cet hôtel ou qui avaient observé mon comportement sur la plage. J’avais droit à la réprobation et Philippe aux moqueries. Je m’en fichais, toute entière à ma romance.

Alors que N., dans la pinède, avait incité ceux qui nous avaient maté à me baiser à leur tour, il était devenu mon seul amant, renforçant ainsi mes sentiments pour lui. Vigoureux, endurant, il me suffisait, satisfaisant ma libido.

Sans le dire à N., j’étais au départ gênée de me retrouver en présence de Philippe. Certes, il avait vu tant d’hommes me baiser en sa présence, mais cette fois c’était différent. D’habitude, c’était du sexe et rien que du sexe et, en tant que candauliste, il y prenait plaisir, il m’encourageait et était mon complice. Cette fois, j’étais tombée amoureuse d’un autre, qui ne se gênait d’humilier le mari trompé. Je me souvenais aussi de qui s’était passé entre Philippe et Ambre et ce que j’avais ressenti alors, je me disais que Philippe recevait la monnaie de sa pièce.

Pour Philippe, c’était encore pire que ce qu’il avait connu avec Hassan, celui-ci ayant au moins, pendant un certain temps, toléré la présence de mon mari. N., quant à lui, n’était pas partageur.

J’ai fini par demander à N de ménager Philippe, mais il ne l’entendait pas de cette oreille, me rabrouant sèchement :

• Si tu veux, tu peux retourner avec lui. Il doit accepter maintenant que tu es ma femme !

Au contraire, N. en rajoutait quand nous croisions le chemin de Philippe, posant ostensiblement une main sur mes fesses, ou m’embrassant à en perdre haleine.

N. faisait exprès, quand Philippe pouvait nous entendre, d’échanger avec moi des mots d’amour.

N. m’apportait entière satisfaction sur le plan sexuel, et, en même temps, il me rassurait et me dominait. Rarement je ne m’étais sentie aussi bien depuis mon adolescence. J’avais l’impression de revivre mon complexe d’Electre et, cette fois, de l’accomplir totalement.

Je fus surprise que Philippe ne réagisse pas. Certes, son idylle avec Théodora s’était développée également, mais le connaissant, je savais que, si cette jeune femme était très amoureuse de mon mari, celui-ci ne ressentait pas la même passion. C’était pour lui une aventure, comme il en avait eu d’autres.

Dans la réalité, pour en avoir parlé avec Philippe ultérieurement, il m’a dit qu’il espérait que ce moment de folie me passerait, que je reviendrai aux réalités, à savoir que j’étais une mère de famille, avec ses responsabilités. Il m’a dit que ces jours furent terribles pour lui, et que seule la présence et l’amour de Théodora l’avaient aidé à supporter cette épreuve.

Avec le recul, j’ai beaucoup d’admiration pour cette jeune femme, qui savait que celui qu’elle aimait se consolait dans ses bras mais qu’il en aimait une autre. D’autres femmes que Théodora m’auraient détesté, elle n’a jamais cherché à me dénigrer auprès de Philippe, au contraire, alors que j’ai souvent été injuste envers elle.

Philippe n’est cependant pas resté passif.

Il a commencé par informer ma mère, qui gardait nos trois filles. Elle l’avait fait pour que nous puissions avoir notre intimité, Philippe et moi. Elle n’ignorait pas nos pratiques et savait que, pour pouvoir les exercer librement, il nous fallait certaines conditions. Elle s’était proposé d’emblée de garder les s, d’autant plus qu’elle adore ses petites-filles.

Elle eut l’habileté de faire croire que ce n’était pas Philippe qui l’avait informé de mon adultère. Son intervention n’eut pas les effets escomptés, au contraire. Elle cherchait à me raisonner en me rappelant mes devoirs vis-à-vis de mes s. Je n’avais pas envie, pour le moment, d’entendre ces arguments, je voulais vivre pleinement ces quelques jours de rêve. Du coup, notre conversation téléphonique s’est très mal finie, amenant de part et d’autre à ressortir le passé. Bref, je lui ai raccroché au nez, après m’être fait traitée de putain.

Celle qui m’ébranla, à ce stade, fut Agun. Je m’en veux particulièrement, toute à ma passion pour N., d’avoir oublié non seulement Philippe, mais aussi ma fidèle compagne. Alors que, quand nous ne sommes pas ensemble, nous échangeons messages et appels téléphoniques plusieurs fois par jour, je n’avais pas donné signe de vie depuis que je m’étais donnée à N.

Agun, après avoir vérifié avec Philippe, comprit qu’il se passait quelque chose de grave. Elle réussit à me joindre :

• Olga, mon amour, j’étais folle d’inquiétude. Enfin ! Que se passe-t-il ?

• Ma chérie, il m’est arrivé une chose que je ne pensais plus possible : je suis tombée follement amoureuse d’un autre homme.

Je lui ai parlé de N., comment je l’avais rencontré, je ne cachais aucun détail à Agun.

• Tu vas faire quoi, Olga ? Vivre avec N ? Quitter Philippe, me quitter ?

• Je n’ai pas oublié la promesse que je t’ai faite, quand tu es revenue en France il y a deux ans (en 2014), celle de ne jamais te quitter.

• Je n’ai pas oublié. Sache seulement que, même si ça doit me briser le cœur, tu es libre de tes choix, tu n’as pas de chaines avec moi.

• Je vais rentrer, ne t’inquiète pas mon amour. Je t’aime !

N. avait surpris la fin de notre conversation et me fit une scène de jalousie. Je lui ai expliqué qui était Agun et notre histoire.

• Je savais que tu étais bisexuelle et je n’ai rien contre, au contraire, que tu pratiques les mystères de Lesbos. Par contre, que les choses soient claires : tu es désormais à moi et je ne te partagerai ni avec ton cocu, ni avec ta gouine thaïlandaise !

Je suis devenue pâle :

• Je t’interdis de parler comme ça de Philippe et d’Agun !

• Tu fais comme tu veux, c’est toi qui choisis.

En larmes, je rassemble mes affaires et je vais à la chambre de Philippe. Heureusement, il est seul et essaie de cacher sa surprise de me voir de retour. Il voit que j’ai pleuré et s’approche, pour me prendre dans ses bras, me consoler. Je le repousse brutalement :

• Laisse-moi, tu veux ? Et surtout ne dis-rien !

Le lendemain, c’est le voyage retour. Nous retrouvons les filles à l’aéroport. Ambiance glaciale avec ma mère, qui ne m’adresse pas la parole.

A notre arrivée en France, cette ambiance sinistre perdure. Je suis meurtrie par la brutalité de la rupture avec N., il me manque terriblement.

Ce séjour a créé une profonde fissure entre moi et Philippe. Nous faisons chambre à part et ne nous parlons guère. Sans l’avouer, je lui en veux de ne pas avoir réagi plus vivement, d’avoir accepté sans questions mon retour.

Je pleure beaucoup dans les bras d’Agun, elle sait combien je suis malheureuse.

Dans cette épreuve, Philippe, comme Agun m’ont prouvé leur amour et aussi combien je ne le méritais pas. Philippe, par sa patience, attend le moment où nous pourrons parler de ce qui s’est passé. Agun me fait comprendre que la seule chose qui compte pour elle est mon bonheur et qu’elle est prête pour ça à tous les sacrifices. Si cela doit passer par N., me dit-elle, alors je ne dois pas hésiter.

De son côté, Philippe me fait comprendre que, comme ce fut le cas avec Hassan, il se sera pas un obstacle et qu’il assumera toutes les responsabilités, envers les s. Il me dit que si c’est N que je veux, je suis libre. Je me dirige vers Philippe, les larmes aux yeux et l’embrasse, lui disant qu’il est toujours l’homme de ma vie. Ce soir-là, nous avons fait l’amour avec tendresse.

Pourtant, même à ce moment-là, à ma grande honte, c’est à N. que je pense, je l’ai toujours dans la peau.

AMOUR AU TELEPHONE

J’ai résisté un moment à la tentation, pensant que le temps ferait son œuvre, que j’oublierai.

Pourtant, je n’oublie pas. Le soir, quand je suis seule dans mon lit, c’est à lui que je pense, aux merveilleux moments que j’ai connus dans ses bras. Je me masturbe sans relâche en y pensant. Il me manque, je dois le reconnaitre.

Je veux me punir et refuse même les séances candaulistes que Philippe se propose d’organiser pour moi. Ce n’est pas de ça dont j’ai envie, mais de l’homme que j’aime.

N. est resté silencieux quelques temps. Il a fini par envoyer un premier email, pour prendre de mes nouvelles. Très vite, les messages s’enchainent et prennent une autre tournure. N. évoque les merveilleux moments que nous avons passés ensemble, dit regretter notre dispute. Je finis par lui répondre qu’il me manque et lui dit combien je l’aime.

L’étape suivante fut le téléphone, en général le soir, quand les s étaient couchés et que j’étais seule, continuant à faire chambre à part avec Philippe.

• Bonsoir ma chérie. Enfin j’entends ta voix !

• Oui mon amour. Je suis dans ma chambre, sur mon lit. Je suis nue, je me caresse, je pense à toi.

• Hum, tu es toujours aussi chaude ! Tu aimerais que je sois près de toi ?

• Oh oui, chéri et que tu me baises. J’en crève d’envie !

• Moi aussi j’ai tant envie de toi ! Bientôt tu seras dans mes bras et tu seras à moi !

• Oui, je le veux.

• En attendant, je veux t’entendre jouir, Olga. Mets ton téléphone en haut-parleur. Ça me manque tant, tes merveilleux orgasmes ! Vas-y et dis-moi ce que tu fais !

• Mes tétons se crispent, je sens mon sexe se détendre doucement et devenir chaud. J’ai l’impression qu’une partie de moi prend feu. Je sens la chaleur de mon sexe devenir un volcan. Je ressens mes chairs se dilater.

• Branle-toi, chérie !

• J’ai commencé à me caresser le clito et à me doigter. Ma chatte est trempée, rien qu’en entendant ta voix.

• Continue, je bande sans même me toucher !

• Ma main part du long de ma cuisse. Oh j’ai envie, chéri, mon désir est si fort, ma main est sur ma vulve. Mon corps est tellement près de l’orgasme que le simple contact de ma main sur mon sexe me créé une explosion de plaisir. C’est comme si la foudre m’avait envahi

• Et tes seins ? Prends ton sein à pleine main !

• Oui, je mets ma main sous le galbe et je remonte doucement pour pincer mon téton. Chaque geste me fait gémir. Oh que c’est bon !

• En même temps, mets l’autre main sur ton clito !

• Oui, ma main écrase avec frénésie mon clitoris et j’ouvre mes cuisses. Chaque contact sur ma chair me créé une onde électrique qui me remonte le long de la colonne vertébrale pour m’irradier tout mon esprit. Je passe mon doigt sur l’extrémité de mes lèvres en longeant le bord de mon sexe et en faisant le tour jusqu’à l’orée de mon anus.

• Tu dois être trempée ! Recueille ta mouille avec un doigt et mets ce doigt dans ta bouche. Lèche bien ton doigt en passant ta langue autour pour que le goût de ton sexe emplisse ta bouche !

• Oui, j’adore !

• Bientôt tu seras remplie de ma semence, je te féconderai, Olga !

• J’ai retiré mon doigt plein de salive et je le repose sur le milieu de mon vagin.

• Vas-y, mets en tout de suite plusieurs, ta chatte doit être béante, elle serait prête pour accueillir mon chibre. Je vais te démonter, ma petite salope !

• Oh j’en rêve, chéri ! Je glisse mes doigts partout en moi, en caressant chaque recoin de mon vagin. Avec mon pouce, j’écrase mon clito et je continue ma masturbation avec lenteur.

• Décris-moi ce que tu ressens, chérie

• Je sens une boule de feu descendre dans mon dos, envahir mon ventre puis prendre possession de chaque membre. J’ai l’impression que mon sexe diffuse une plus grande quantité de mouille en vue d’un orgasme imminent.

• Vas-y, Gynaika Moy, finis-toi, laisse-toi aller, jouis !

• Oh, N. je t’aime, viens me baiser ! Je te veux, je suis à toi ! Ouiiiiiiii

Ma respiration devient incontrôlable et je me sens bouillir littéralement, tellement l’orgasme est fort et tout mon être est organisé pour me donner le plus de plaisir possible dans le laps de temps trop court de l’orgasme. Je ne sais pas si je crie, je grogne ou je gémis.

Le raz de marée du plaisir s’estompe doucement et je me caresse les seins en les recouvrant de ma mouille dont j’ai plein les doigts. Je passe sur toute ma poitrine le résultat de mon orgasme.

L’odeur de mon sexe a envahi mon corps et je respire à plein poumon cette odeur de plaisir. Je lèche mes doigts en continuant à me pincer légèrement mes tétons.

J’ai envie de recommencer et chaque soir désormais N et moi faisons l’amour au téléphone. Il me rend folle et occupe toutes mes pensées.

N. sait désormais que je suis à nouveau sous sa dépendance et va passer à l’étape suivante : me revoir.

RECHUTE

N. m’annonce que, pour des raisons professionnelles, il sera une semaine à Paris et me demande de le rejoindre.

Il ne me vient pas un instant à l’esprit de repousser la tentation.

Je dis la vérité à Philippe et à Agun, je sens leur inquiétude mais ils savent qu’ils ne peuvent me dissuader, que j’ai trop envie de revoir mon amant et de lui appartenir à nouveau. Ils s’organisent pour la garde des s, je me sens profondément gênée de mon attitude mais j’ai en effet décidé et rien ne peut me faire changer d’avis.

Dès mon arrivée à Paris, je me rends à l’hôtel où N m’attend.

Nous sommes en automne, un automne doux. J’ai choisi de porter, sous mon imperméable, une tenue qui va plaire à N. J’ai choisi un petit haut "top-jupette" blanc, sans bretelle à mettre avec un jean ou un leggings. J’ai finalement choisi un leggings noir, ainsi que des talons à lanières blancs. J’ai finalement décidé au dernier moment de ne pas mettre de soutien-gorge sans bretelle. Je me suis soigneusement maquillée pour ces retrouvailles avec mon amant.

Dans le TGV que j’ai pris pour Paris, je me suis rendue compte que j’étais parfaitement indécente quand j’enlevais mon imperméable car, ainsi, on fait davantage que deviner mes seins.

Dès mon arrivée à la chambre, où il m’attendait avec impatience, N. me prend dans ses bras, ses lèvres prennent possession des miennes, il me sert contre lui et fait tomber mon imperméable.

Il me lance un regard plein de promesses :

• Tu as voyagé comme ça ? Les mecs ont du bien se rincer l’œil !

• Ça te plait ? J’ai choisi cette tenue pour toi.

• Tu es une sacrée cochonne et je vais m’occuper de toi. Tu as envie ?

• Oh oui ! Ca m’a tant manqué !

Il me fait enlever mon leggings et fait tomber le top ainsi que mon string.

Je suis nue, offerte. Il caresse mes seins et pince mes tétons.

C’est incroyable, il suffit que N. pose les mains sur moi, pour que je sois à lui, comme cela se passait avec Rachid ou Hassan.

Il introduit alors son index dans ma chatte et s’écrit: « Mais t’es toute trempée ma salope », avant d’y ajouter deux doigts supplémentaires et de me doigter. Je pousse de petits gémissements étouffés.

Sa bouche passe de l’un de mes seins à l’autre, N. se met littéralement à les bouffer, tout en continuant à me branler. Mes yeux sont fermés, ma bouche entrouverte, et des petits soupirs se font entendre au milieu des bruits de succion. Il continue de me dévorer les nichons, l’un après l’autre cette fois. Sa main est presque entièrement dans ma chatte, j’ai complètement écarté les cuisses. Ma respiration et mes gémissements sont de plus en plus forts.

N se déshabille rapidement, puis me pousse sur le lit. Il a compris que ce n’est pas le temps des préliminaires : lui et moi avons envie d’une baise sauvage. Il y a des semaines, plutôt des mois que j’en rêve, que j’en crève d’envie.

Il se met à genoux entre mes cuisses, att mes chevilles, replie un peu mes jambes et enfonce sa grosse queue dans ma chatte. Je pousse un râle de plaisir. Il l’enfonce complètement et la ressort doucement. Il fait ça plusieurs fois. Son mandrin énorme entre et sort de mon fourreau.

Oh mon Dieu que ce type me baise bien !

• Elle te plaît ma grosse bite, hein? Elle glisse bien dans ta petite chatte trempée, hein ?

Je ne réponds pas, mais mon regard vaut toutes les réponses. C’est celui d’une femme amoureuse, soumise, qui ne veut qu’une chose : qu’il m’envoie en l’air !

Pendant que N me baise, je fixe sa bite, et ouvre plus grand ma bouche à chaque fois qu’il me pénètre. Je me caresse doucement le sein droit.

• Hein tu l’aimes?

Et il se met à accélérer le rythme provoquant un rictus de douleur et de plaisir sur mon visage. Il lâche mes chevilles et s’allonge sur moi, je laisse retomber mes jambes pliées, les talons posés sur le lit.

Il prend mes deux seins et se met à les lécher et les téter à tour de rôle tout en me pilonnant. Son ventre et sa queue claque contre sa chatte. J’ai les yeux fermés, la bouche grande ouverte, et j’émets de grands gémissements sonores.

• Tu aimes çà petite pute! Dis-le que tu aimes çà!

Je soupire un petit « Oui ! »

Et il me pilonne encore plus fort, me faisant râler longuement de plaisir. J’ai mon premier orgasme.

N. n’en n’a pas encore fini avec moi et j’en veux encore. Je reprends mon souffle.

• Tourne-toi sur le côté!

Et il me retourne comme une marionnette, passe derrière moi, lève une de mes jambes en me tenant par le genou, et s’enfonce à nouveau dans ma chatte. Il me pénètre à une vitesse moyenne, mais constante, j’aimerais que ça ne finisse jamais.

J’ai les yeux mi-clos, la bouche entre-ouverte, ma langue en sortant légèrement, mes petits seins bronzés ballottant au rythme des pénétrations.

Il me baise comme çà pendant plusieurs minutes. Puis il lâche à nouveau ma jambe, la replie sur l’autre et m’enfile à nouveau. Il en profite pour m‘enfoncer un doigt, puis deux dans l’anus. Il accélère petit à petit, puis en entre un troisième et entreprend un mouvement circulaire pour élargir le trou. Ma bouche s’ouvre et se referme à chaque mouvement circulaire, et ma respiration se fait plus forte.

Je me suis mise à quatre pattes, lui offrant une vue imprenable sur mon vagin trempé et mon anus.

J'ai positionné sa queue à l'embouchure de mon trou, il m'a prise par les hanches et me l'enfonça d'un coup sec. J'ai crié. Ses mouvements étaient violents, durs, virils, comme je les aime. Je l'entendais prendre du plaisir, il aimait ça. Je sentais ma cyprine couler le long de mes jambes. J'avais envie de l'exciter encore plus alors je me suis occuper de mon clito. Nous nous regardions dans le miroir, je voyais son visage déformé par le plaisir. Je sentis son pouce pressé mon anus jusqu'à ce que celui-ci me pénètre. Que c'était bon, je lui ai crié de continuer à me bourrer de plus en plus vite, sentant l'orgasme proche. Mes deux trous étaient pris, mon clitoris malaxé entre mes doigts, mon cœur battait à tout rompre. A ce moment précis, ce fut l'extase pour nous deux. Je sentis sa semence chaude s'éclatée sur les parois de mon vagin. Il a crié sa jouissance et moi la mienne.

REDEVENIR RAISONNABLE ?

Telles furent nos retrouvailles et toute la semaine passée ensemble fut identique. Philippe et Agun, quand je leur téléphonais enfin, ne me firent aucun reproche, se contentant de dire qu’ils s’étaient inquiétés. Je leur ai dit la vérité, que je n’avais pas pris le temps de les appeler parce que j’avais fait l’amour avec N.

J’avais honte de mon comportement, mais il suffisait que N. me retrouve à la fin de la journée pour que j’oublie tout. Je ne cherche aucune excuse, mais ce type me subjuguait comme l’avaient fait avant lui Rachid et Hassan.

A la fin de cette semaine, N. était convaincu qu’il avait gagné et que j’allais tout abandonner pour le suivre. Même si j’étais follement amoureuse de lui, j’étais arrivée à me raisonner, à penser aux s et je devais avouer qu’Agun, mais aussi Philippe me manquaient.

Quand j’ai annoncé ma décision à N. de ne pas le suivre, il m’a regardé durement, gardant son calme, se contentant de me dire :

• Olga, tu fais ton choix. Je ne suis pas un étalon à qui tu fais appel quand tu as envie de baiser. Si tu changes d’avis, viens me rejoindre. Mais sache alors que ce sera à mes conditions, pour que tu deviennes ma femme. Je te l’ai dit : moi je ne partage pas.

J’ai donc regagné le domicile conjugal, où je me suis efe de faire bonne figure pour les s. Agun et Philippe faisaient de grands efforts de patience, car ma crise fut bien pire que celle de l’été. Je la calmais d’ailleurs en me lançant dans l’écriture de mes récits autobiographiques sur HdS, que j’ai commencée le 21 novembre 2016.

Pour éviter toute rechute, j’avais proscris toute correspondance, toute conversation téléphonique avec N. Je pensais que le temps ferait son œuvre et me permettrait d’oublier ce moment de folie.

Je me trompais lourdement !

(A suivre)

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!