Philippe, Le Mari Candauliste Et Olga, LÉpouse Hypersexuelle : Du Candaulisme À LAdultère (1)
AVERTISSEMENT
Ce texte et les suivants, consacrés à mon adultère avec N., ont été pour moi particulièrement difficiles, laborieux, douloureux même, à écrire, car ils relatent un de ces moments, où, cest le moins quon puisse dire, je ne suis pas fière de mon comportement.
Il s'agit du récit d'une période où j'ai failli tout perdre, tout détruire. Il s'agit du récit douloureux de tout ce qu'il ne faut absolument pas faire. J'espère que, de ce point de vue, ça serve de contre-exemple à celles qui seraient tentées de suivre cette voie, ou plutôt cette impasse de l'adultère.
J'ai longuement hésité et finalement décidé de publier ces textes. Une façon pour moi de solder cette période et de reconnaitre la chance extraordinaire qui est la mienne, d'être aimée par des êtres aussi exceptionnels que Philippe et Agun.
Tout en évitant les dérapages qui furent si préjudiciables du temps de notre blog sur Erog, je me suis promis ici de ne rien occulter, y compris quand les faits et mon comportement ne sont pas à mon avantage. Avant de publier, jen ai longuement parlé avec Philippe et Agun, qui ont voulu men dissuader. Je leur ai expliqué que je voulais le faire dans le cadre de lexercice de « catharsis » que constituent les textes que je publie sur HdS. Je mattends à recevoir des commentaires sévères, mais jai ressenti le besoin de publier ces textes.
Notre couple à Philippe et à moi, a toujours été fondé sur la combinaison de mon hypersexualité et du candaulisme, ainsi que sur la force des sentiments qui nous unissent.
Avant cet épisode douloureux, notre couple avait déjà traversé des moments de forte turbulence. Jai été sous la coupe de Rachid (voir récits 10 à 30) et, pendant cette période, Philippe navait plus que le titre dépoux, alors que Rachid faisait de moi ce quil voulait.
Je suis ensuite tombée amoureuse dHassan, au point de décider de divorcer de Philippe et dépouser mon amant (récits 30 à 36).
Sur le papier, depuis que nous nous étions retrouvés, tout était parfait et il y eut en effet des moments de plaisirs intenses, comme lors ce séjour en Tunisie en 2015, dont jai longuement parlé.
Dans la pratique, cétait souvent plus compliqué, les moments où nous pouvions donner libre cours à nos envies sont irréguliers, objectivement trop rares par rapport à mes besoins. Sy sont ajouté les dérapages de part et dautre, comme mon adultère lors dune tentative de reprise dune activité professionnelle (voir « Philippe, le mari candauliste et Olga, lépouse hypersexuelle (53) : le bureau », paru le 29 novembre 2018) et, plus grave pour ses conséquences, celui de Philippe avec une jeune femme, Ambre, rencontrée lors dun séjour de vacances. Si Philippe avait, comme je lavais exigé, rompu avec celle-ci, javais vécu cela comme une véritable trahison et la plaie nétait pas refermée. Cette affaire nexcuse pas mon comportement, mais lexplique largement. Sans même men rendre compte, je voulais faire payer à Philippe sa « trahison ».
AU DEPART UNE AVENTURE PARMI DAUTRES ?
Jai parlé, dans « Philippe, le mari candauliste et Olga, lépouse hypersexuelle (17) : plage, mer et dunes », paru sur HdS le 25 février 2017, de cette rencontre avec N, faite sur une plage grecque, à lété 2016. Javais suivi cet homme dans les dunes où il mavait baisée comme je lavais rarement été, malgré ma longue expérience et le nombre damants qui mont honoré depuis que jai été déflorée.
N.
Il était le type du mâle viril, dominateur, macho, particulièrement susceptible de me plaire.
La façon quil avait eu de me mater sur la plage, de me faire comprendre quil me voulait, avait mis le feu en moi. Ce type affichait une érection que son maillot cachait très difficilement. En connaisseuse, je savais quil avait un calibre comparable à celui de Rachid ou dHassan. Il sétait enhardi jusquà descendre un instant son slip de bain pour exhiber une superbe verge circoncise, avec un large gland et des couilles lourdes. Je navais pas eu besoin de parler pour quil comprenne que jétais consentante, un sourire et un échange de regards avaient suffi pour aller plus loin.
En théorie, nous étions dans un cadre candauliste, puisque Philippe nous avait retrouvés dans les dunes et avait assisté à lapothéose finale, le moment où N., en présence de Philippe et dautres spectateurs, avait longuement éjaculé en moi, me laissant brisée de plaisir.
Dans la réalité, nous étions déjà sortis du candaulisme. Cétait autre chose : un adultère.
Jai raconté, dans ce récit, comment N. mavait dragué, profitant du fait que Philippe sétait endormi profondément, comment il mavait entrainé dans leau, pour commencer à me baiser, puis il mavait entrainée vers les dunes, me tenant la main, membrassant, mexhibant nue, afin que nul nignore ce que nous allions faire.
A aucun moment, contrairement à nos conventions, je ne métais préoccupée dobtenir le feu vert de Philippe. Quand N. ma proposé daller à la mer, je me suis contentée de laisser un papier à Philippe pour lui dire que jétais allée « nager »
Et si Philippe avait été présent dans les dunes pour être le témoin de notre coït, cest uniquement parce quil était parti à ma recherche et mavait retrouvé, subissant au passage les quolibets de certains qui avaient été témoins de la façon dont N, en sortant de leau avec moi, sétait comporté, ne cachant pas ce que nous allions faire dans la pinède.
A aucun moment, je le répète, je ne métais préoccupée de Philippe, je ne pensais plus quà me faire baiser par ce type dont javais follement envie.
N. était en train de me prendre quand jai vu Philippe parmi les spectateurs qui avaient été attirés par la façon dont N mavait exhibé ou encore par mes cris, mes hurlements de plaisir. Philippe tenait par la main Théodora, une jeune femme que javais rencontrée sur la plage peu auparavant, qui avait été témoin et excitée par mon comportement avec N et qui avait aidé Philippe à retrouver notre trace.
En temps ordinaire, le seul fait quelle prenne la main de Philippe maurait fait réagir avec virulence. A ce moment précis, je menfichais totalement, ne pensant quà moffrir à cet homme que je ne connaissais pas une heure auparavant.
Je me suis contentée de dire à Philippe :
Chéri, je suis content que tu sois là, car je suis en train de te tromper. Ce type est un baiseur exceptionnel, de la race des Rachid, des Hassan, tu comprends ce que ça veut dire. Je moffre complétement à lui, je suis sa femelle.
Ces paroles nétaient pas anodines, en particulier la référence à Rachid et à Hassan. Même si Philippe était présent, si « techniquement », nous étions dans un cadre candauliste, il sagissait en fait dun adultère. Je ne cachais pas à Philippe que je le trompais, que je moffrais « complétement » à cet homme, que je devenais sa femelle, comme javais été celle de Rachid, puis dHassan.
Philippe na pas réagi. Il a continué, pour sa part, à se placer dans un cadre candauliste. Jai cru revenir près de dix ans en arrière, à lépoque de Rachid, où Philippe acceptait tout, y compris quun autre me féconde.
Il savait comme moi que jétais en période « favorable », que je ne prenais aucune précaution. Il avait vu que N me prenait sans préservatif et savait quen moffrant complétement, je voulais que mon amant se vide en moi. Philippe la confirmé ainsi :
Vas-y ma chérie, je veux que tu sois heureuse et je ne suis pas inquiet.
N. variait les positions, je lui frappais les fesses, lui me pressait les seins, me tapait les cuisses, membrassait.
N me dit que je suis son Aphrodite, son hétaïre. Nos paroles sont dans ma langue natale, mais je sais que Philippe comprend, mais ne réagit pas, semblant ne pas comprendre ce qui est en train de se passer : je moffre à ce moment-là corps et âme à N.
Pendant que N menvoyait en lair, je ne pensais quau plaisir inouï quil me donnait.
Je nai pas réagi quand jai vu cette petite Théodora, sans doute émoustillée par le spectacle, descendre le maillot de Philippe et le prendre en bouche. Loin de men offusquer, je les ai encouragés à aller plus loin, incitant Philippe à faire lamour à cette jeune femme.
Tout à mon excitation, je ne me rendais pas compte que, de par mon comportement avec N. et en poussant Théodora dans les bras de Philippe, jétais en train de mettre mon couple et ma famille en péril.
DU CANDAULISME A LADULTERE
Dès notre retour à lhôtel, après cette mémorable journée, jai pris mes affaires et je suis allée rejoindre N. pour poursuivre le séjour en sa compagnie.
Philippe comprenait enfin et tenta en vain de me raisonner :
Tu ne crois pas que cette fois tu vas trop loin, Olga ? Que tu te fasses baiser par lui autant de fois que tu en as envie, tu sais que je nai rien contre, au contraire. Mais te comporter ainsi, tinstaller avec lui comme si vous étiez en couple, cest trop !
Tu nas pas compris, Philippe. Je nai pas seulement besoin que N me baise, jai besoin dêtre avec lui. Je suis amoureuse !
Tu es folle, tu ne le connaissais pas hier encore ! Tu veux me quitter, cest ça ?
Non, je veux seulement profiter de ces quelques jours avec N
Et les s ?
Pour le moment, ma mère garde les filles !
Et moi ?
Tu nas quà tamuser avec la petite Théodora, jai vu que tu lui plaisais beaucoup ! Profites-en, dhabitude je ne suis pas si tolérante.
Tu joues avec le feu, Olga !
Qui a commencé, Philippe ? Quand tu allais rejoindre, pendant des mois, cette petite garce dAmbre ? Crois-tu que jai oublié les mails que tu échangeais avec elle, que tu étais près de tinstaller avec elle ?
Tu mas demandé de choisir, je lai fait. Tu es très mal placée pour me faire la leçon, Olga !
Cest toi qui as voulu quon continue à ce que je rencontre dautres hommes. Tu connaissais le risque. Maintenant, laisse-moi aller le rejoindre. Et une dernière chose, jai besoin dintimité avec lui, donc pas question que tu assistes !
Jai déposé un baiser chaste sur les lèvres de Philippe et je suis sortie de la chambre pour rejoindre celle de N., laissant Philippe désemparé.
Pendant le reste de notre séjour à cet hôtel, jai passé mes journées et bien évidemment mes nuits avec N., mais cette fois sans la présence de Philippe. Nous étions de moins en moins dans du candaulisme et de plus en plus dans ladultère.
Nous passions lessentiel de notre temps à faire lamour. A lhôtel, sur la plage, nous nous comportions comme un couple amoureux, nous tenant la main, enlacés, nhésitant pas à sembrasser ou à se caresser, sans la moindre considération pour Philippe et y compris sil était témoin.
Je comprenais que N. le faisait exprès, voulant montrer à mon mari que jétais désormais à lui. Cela me mettait mal à laise, mais je laissais faire et ne prêtais pas attention aux commentaires de ceux et celles qui nous avaient vu arriver ensemble avec Philippe dans cet hôtel ou qui avaient observé mon comportement sur la plage. Javais droit à la réprobation et Philippe aux moqueries. Je men fichais, toute entière à ma romance.
Alors que N., dans la pinède, avait incité ceux qui nous avaient maté à me baiser à leur tour, il était devenu mon seul amant, renforçant ainsi mes sentiments pour lui. Vigoureux, endurant, il me suffisait, satisfaisant ma libido.
Sans le dire à N., jétais au départ gênée de me retrouver en présence de Philippe. Certes, il avait vu tant dhommes me baiser en sa présence, mais cette fois cétait différent. Dhabitude, cétait du sexe et rien que du sexe et, en tant que candauliste, il y prenait plaisir, il mencourageait et était mon complice. Cette fois, jétais tombée amoureuse dun autre, qui ne se gênait dhumilier le mari trompé. Je me souvenais aussi de qui sétait passé entre Philippe et Ambre et ce que javais ressenti alors, je me disais que Philippe recevait la monnaie de sa pièce.
Pour Philippe, cétait encore pire que ce quil avait connu avec Hassan, celui-ci ayant au moins, pendant un certain temps, toléré la présence de mon mari. N., quant à lui, nétait pas partageur.
Jai fini par demander à N de ménager Philippe, mais il ne lentendait pas de cette oreille, me rabrouant sèchement :
Si tu veux, tu peux retourner avec lui. Il doit accepter maintenant que tu es ma femme !
Au contraire, N. en rajoutait quand nous croisions le chemin de Philippe, posant ostensiblement une main sur mes fesses, ou membrassant à en perdre haleine.
N. faisait exprès, quand Philippe pouvait nous entendre, déchanger avec moi des mots damour.
N. mapportait entière satisfaction sur le plan sexuel, et, en même temps, il me rassurait et me dominait. Rarement je ne métais sentie aussi bien depuis mon adolescence. Javais limpression de revivre mon complexe dElectre et, cette fois, de laccomplir totalement.
Je fus surprise que Philippe ne réagisse pas. Certes, son idylle avec Théodora sétait développée également, mais le connaissant, je savais que, si cette jeune femme était très amoureuse de mon mari, celui-ci ne ressentait pas la même passion. Cétait pour lui une aventure, comme il en avait eu dautres.
Dans la réalité, pour en avoir parlé avec Philippe ultérieurement, il ma dit quil espérait que ce moment de folie me passerait, que je reviendrai aux réalités, à savoir que jétais une mère de famille, avec ses responsabilités. Il ma dit que ces jours furent terribles pour lui, et que seule la présence et lamour de Théodora lavaient aidé à supporter cette épreuve.
Avec le recul, jai beaucoup dadmiration pour cette jeune femme, qui savait que celui quelle aimait se consolait dans ses bras mais quil en aimait une autre. Dautres femmes que Théodora mauraient détesté, elle na jamais cherché à me dénigrer auprès de Philippe, au contraire, alors que jai souvent été injuste envers elle.
Philippe nest cependant pas resté passif.
Il a commencé par informer ma mère, qui gardait nos trois filles. Elle lavait fait pour que nous puissions avoir notre intimité, Philippe et moi. Elle nignorait pas nos pratiques et savait que, pour pouvoir les exercer librement, il nous fallait certaines conditions. Elle sétait proposé demblée de garder les s, dautant plus quelle adore ses petites-filles.
Elle eut lhabileté de faire croire que ce nétait pas Philippe qui lavait informé de mon adultère. Son intervention neut pas les effets escomptés, au contraire. Elle cherchait à me raisonner en me rappelant mes devoirs vis-à-vis de mes s. Je navais pas envie, pour le moment, dentendre ces arguments, je voulais vivre pleinement ces quelques jours de rêve. Du coup, notre conversation téléphonique sest très mal finie, amenant de part et dautre à ressortir le passé. Bref, je lui ai raccroché au nez, après mêtre fait traitée de putain.
Celle qui mébranla, à ce stade, fut Agun. Je men veux particulièrement, toute à ma passion pour N., davoir oublié non seulement Philippe, mais aussi ma fidèle compagne. Alors que, quand nous ne sommes pas ensemble, nous échangeons messages et appels téléphoniques plusieurs fois par jour, je navais pas donné signe de vie depuis que je métais donnée à N.
Agun, après avoir vérifié avec Philippe, comprit quil se passait quelque chose de grave. Elle réussit à me joindre :
Olga, mon amour, jétais folle dinquiétude. Enfin ! Que se passe-t-il ?
Ma chérie, il mest arrivé une chose que je ne pensais plus possible : je suis tombée follement amoureuse dun autre homme.
Je lui ai parlé de N., comment je lavais rencontré, je ne cachais aucun détail à Agun.
Tu vas faire quoi, Olga ? Vivre avec N ? Quitter Philippe, me quitter ?
Je nai pas oublié la promesse que je tai faite, quand tu es revenue en France il y a deux ans (en 2014), celle de ne jamais te quitter.
Je nai pas oublié. Sache seulement que, même si ça doit me briser le cur, tu es libre de tes choix, tu nas pas de chaines avec moi.
Je vais rentrer, ne tinquiète pas mon amour. Je taime !
N. avait surpris la fin de notre conversation et me fit une scène de jalousie. Je lui ai expliqué qui était Agun et notre histoire.
Je savais que tu étais bisexuelle et je nai rien contre, au contraire, que tu pratiques les mystères de Lesbos. Par contre, que les choses soient claires : tu es désormais à moi et je ne te partagerai ni avec ton cocu, ni avec ta gouine thaïlandaise !
Je suis devenue pâle :
Je tinterdis de parler comme ça de Philippe et dAgun !
Tu fais comme tu veux, cest toi qui choisis.
En larmes, je rassemble mes affaires et je vais à la chambre de Philippe. Heureusement, il est seul et essaie de cacher sa surprise de me voir de retour. Il voit que jai pleuré et sapproche, pour me prendre dans ses bras, me consoler. Je le repousse brutalement :
Laisse-moi, tu veux ? Et surtout ne dis-rien !
Le lendemain, cest le voyage retour. Nous retrouvons les filles à laéroport. Ambiance glaciale avec ma mère, qui ne madresse pas la parole.
A notre arrivée en France, cette ambiance sinistre perdure. Je suis meurtrie par la brutalité de la rupture avec N., il me manque terriblement.
Ce séjour a créé une profonde fissure entre moi et Philippe. Nous faisons chambre à part et ne nous parlons guère. Sans lavouer, je lui en veux de ne pas avoir réagi plus vivement, davoir accepté sans questions mon retour.
Je pleure beaucoup dans les bras dAgun, elle sait combien je suis malheureuse.
Dans cette épreuve, Philippe, comme Agun mont prouvé leur amour et aussi combien je ne le méritais pas. Philippe, par sa patience, attend le moment où nous pourrons parler de ce qui sest passé. Agun me fait comprendre que la seule chose qui compte pour elle est mon bonheur et quelle est prête pour ça à tous les sacrifices. Si cela doit passer par N., me dit-elle, alors je ne dois pas hésiter.
De son côté, Philippe me fait comprendre que, comme ce fut le cas avec Hassan, il se sera pas un obstacle et quil assumera toutes les responsabilités, envers les s. Il me dit que si cest N que je veux, je suis libre. Je me dirige vers Philippe, les larmes aux yeux et lembrasse, lui disant quil est toujours lhomme de ma vie. Ce soir-là, nous avons fait lamour avec tendresse.
Pourtant, même à ce moment-là, à ma grande honte, cest à N. que je pense, je lai toujours dans la peau.
AMOUR AU TELEPHONE
Jai résisté un moment à la tentation, pensant que le temps ferait son uvre, que joublierai.
Pourtant, je noublie pas. Le soir, quand je suis seule dans mon lit, cest à lui que je pense, aux merveilleux moments que jai connus dans ses bras. Je me masturbe sans relâche en y pensant. Il me manque, je dois le reconnaitre.
Je veux me punir et refuse même les séances candaulistes que Philippe se propose dorganiser pour moi. Ce nest pas de ça dont jai envie, mais de lhomme que jaime.
N. est resté silencieux quelques temps. Il a fini par envoyer un premier email, pour prendre de mes nouvelles. Très vite, les messages senchainent et prennent une autre tournure. N. évoque les merveilleux moments que nous avons passés ensemble, dit regretter notre dispute. Je finis par lui répondre quil me manque et lui dit combien je laime.
Létape suivante fut le téléphone, en général le soir, quand les s étaient couchés et que jétais seule, continuant à faire chambre à part avec Philippe.
Bonsoir ma chérie. Enfin jentends ta voix !
Oui mon amour. Je suis dans ma chambre, sur mon lit. Je suis nue, je me caresse, je pense à toi.
Hum, tu es toujours aussi chaude ! Tu aimerais que je sois près de toi ?
Oh oui, chéri et que tu me baises. Jen crève denvie !
Moi aussi jai tant envie de toi ! Bientôt tu seras dans mes bras et tu seras à moi !
Oui, je le veux.
En attendant, je veux tentendre jouir, Olga. Mets ton téléphone en haut-parleur. Ça me manque tant, tes merveilleux orgasmes ! Vas-y et dis-moi ce que tu fais !
Mes tétons se crispent, je sens mon sexe se détendre doucement et devenir chaud. Jai limpression quune partie de moi prend feu. Je sens la chaleur de mon sexe devenir un volcan. Je ressens mes chairs se dilater.
Branle-toi, chérie !
Jai commencé à me caresser le clito et à me doigter. Ma chatte est trempée, rien quen entendant ta voix.
Continue, je bande sans même me toucher !
Ma main part du long de ma cuisse. Oh jai envie, chéri, mon désir est si fort, ma main est sur ma vulve. Mon corps est tellement près de lorgasme que le simple contact de ma main sur mon sexe me créé une explosion de plaisir. Cest comme si la foudre mavait envahi
Et tes seins ? Prends ton sein à pleine main !
Oui, je mets ma main sous le galbe et je remonte doucement pour pincer mon téton. Chaque geste me fait gémir. Oh que cest bon !
En même temps, mets lautre main sur ton clito !
Oui, ma main écrase avec frénésie mon clitoris et jouvre mes cuisses. Chaque contact sur ma chair me créé une onde électrique qui me remonte le long de la colonne vertébrale pour mirradier tout mon esprit. Je passe mon doigt sur lextrémité de mes lèvres en longeant le bord de mon sexe et en faisant le tour jusquà lorée de mon anus.
Tu dois être trempée ! Recueille ta mouille avec un doigt et mets ce doigt dans ta bouche. Lèche bien ton doigt en passant ta langue autour pour que le goût de ton sexe emplisse ta bouche !
Oui, jadore !
Bientôt tu seras remplie de ma semence, je te féconderai, Olga !
Jai retiré mon doigt plein de salive et je le repose sur le milieu de mon vagin.
Vas-y, mets en tout de suite plusieurs, ta chatte doit être béante, elle serait prête pour accueillir mon chibre. Je vais te démonter, ma petite salope !
Oh jen rêve, chéri ! Je glisse mes doigts partout en moi, en caressant chaque recoin de mon vagin. Avec mon pouce, jécrase mon clito et je continue ma masturbation avec lenteur.
Décris-moi ce que tu ressens, chérie
Je sens une boule de feu descendre dans mon dos, envahir mon ventre puis prendre possession de chaque membre. Jai limpression que mon sexe diffuse une plus grande quantité de mouille en vue dun orgasme imminent.
Vas-y, Gynaika Moy, finis-toi, laisse-toi aller, jouis !
Oh, N. je taime, viens me baiser ! Je te veux, je suis à toi ! Ouiiiiiiii
Ma respiration devient incontrôlable et je me sens bouillir littéralement, tellement lorgasme est fort et tout mon être est organisé pour me donner le plus de plaisir possible dans le laps de temps trop court de lorgasme. Je ne sais pas si je crie, je grogne ou je gémis.
Le raz de marée du plaisir sestompe doucement et je me caresse les seins en les recouvrant de ma mouille dont jai plein les doigts. Je passe sur toute ma poitrine le résultat de mon orgasme.
Lodeur de mon sexe a envahi mon corps et je respire à plein poumon cette odeur de plaisir. Je lèche mes doigts en continuant à me pincer légèrement mes tétons.
Jai envie de recommencer et chaque soir désormais N et moi faisons lamour au téléphone. Il me rend folle et occupe toutes mes pensées.
N. sait désormais que je suis à nouveau sous sa dépendance et va passer à létape suivante : me revoir.
RECHUTE
N. mannonce que, pour des raisons professionnelles, il sera une semaine à Paris et me demande de le rejoindre.
Il ne me vient pas un instant à lesprit de repousser la tentation.
Je dis la vérité à Philippe et à Agun, je sens leur inquiétude mais ils savent quils ne peuvent me dissuader, que jai trop envie de revoir mon amant et de lui appartenir à nouveau. Ils sorganisent pour la garde des s, je me sens profondément gênée de mon attitude mais jai en effet décidé et rien ne peut me faire changer davis.
Dès mon arrivée à Paris, je me rends à lhôtel où N mattend.
Nous sommes en automne, un automne doux. Jai choisi de porter, sous mon imperméable, une tenue qui va plaire à N. Jai choisi un petit haut "top-jupette" blanc, sans bretelle à mettre avec un jean ou un leggings. Jai finalement choisi un leggings noir, ainsi que des talons à lanières blancs. Jai finalement décidé au dernier moment de ne pas mettre de soutien-gorge sans bretelle. Je me suis soigneusement maquillée pour ces retrouvailles avec mon amant.
Dans le TGV que jai pris pour Paris, je me suis rendue compte que jétais parfaitement indécente quand jenlevais mon imperméable car, ainsi, on fait davantage que deviner mes seins.
Dès mon arrivée à la chambre, où il mattendait avec impatience, N. me prend dans ses bras, ses lèvres prennent possession des miennes, il me sert contre lui et fait tomber mon imperméable.
Il me lance un regard plein de promesses :
Tu as voyagé comme ça ? Les mecs ont du bien se rincer lil !
Ça te plait ? Jai choisi cette tenue pour toi.
Tu es une sacrée cochonne et je vais moccuper de toi. Tu as envie ?
Oh oui ! Ca ma tant manqué !
Il me fait enlever mon leggings et fait tomber le top ainsi que mon string.
Je suis nue, offerte. Il caresse mes seins et pince mes tétons.
Cest incroyable, il suffit que N. pose les mains sur moi, pour que je sois à lui, comme cela se passait avec Rachid ou Hassan.
Il introduit alors son index dans ma chatte et sécrit: « Mais tes toute trempée ma salope », avant dy ajouter deux doigts supplémentaires et de me doigter. Je pousse de petits gémissements étouffés.
Sa bouche passe de lun de mes seins à lautre, N. se met littéralement à les bouffer, tout en continuant à me branler. Mes yeux sont fermés, ma bouche entrouverte, et des petits soupirs se font entendre au milieu des bruits de succion. Il continue de me dévorer les nichons, lun après lautre cette fois. Sa main est presque entièrement dans ma chatte, jai complètement écarté les cuisses. Ma respiration et mes gémissements sont de plus en plus forts.
N se déshabille rapidement, puis me pousse sur le lit. Il a compris que ce nest pas le temps des préliminaires : lui et moi avons envie dune baise sauvage. Il y a des semaines, plutôt des mois que jen rêve, que jen crève denvie.
Il se met à genoux entre mes cuisses, att mes chevilles, replie un peu mes jambes et enfonce sa grosse queue dans ma chatte. Je pousse un râle de plaisir. Il lenfonce complètement et la ressort doucement. Il fait ça plusieurs fois. Son mandrin énorme entre et sort de mon fourreau.
Oh mon Dieu que ce type me baise bien !
Elle te plaît ma grosse bite, hein? Elle glisse bien dans ta petite chatte trempée, hein ?
Je ne réponds pas, mais mon regard vaut toutes les réponses. Cest celui dune femme amoureuse, soumise, qui ne veut quune chose : quil menvoie en lair !
Pendant que N me baise, je fixe sa bite, et ouvre plus grand ma bouche à chaque fois quil me pénètre. Je me caresse doucement le sein droit.
Hein tu laimes?
Et il se met à accélérer le rythme provoquant un rictus de douleur et de plaisir sur mon visage. Il lâche mes chevilles et sallonge sur moi, je laisse retomber mes jambes pliées, les talons posés sur le lit.
Il prend mes deux seins et se met à les lécher et les téter à tour de rôle tout en me pilonnant. Son ventre et sa queue claque contre sa chatte. Jai les yeux fermés, la bouche grande ouverte, et jémets de grands gémissements sonores.
Tu aimes çà petite pute! Dis-le que tu aimes çà!
Je soupire un petit « Oui ! »
Et il me pilonne encore plus fort, me faisant râler longuement de plaisir. Jai mon premier orgasme.
N. nen na pas encore fini avec moi et jen veux encore. Je reprends mon souffle.
Tourne-toi sur le côté!
Et il me retourne comme une marionnette, passe derrière moi, lève une de mes jambes en me tenant par le genou, et senfonce à nouveau dans ma chatte. Il me pénètre à une vitesse moyenne, mais constante, jaimerais que ça ne finisse jamais.
Jai les yeux mi-clos, la bouche entre-ouverte, ma langue en sortant légèrement, mes petits seins bronzés ballottant au rythme des pénétrations.
Il me baise comme çà pendant plusieurs minutes. Puis il lâche à nouveau ma jambe, la replie sur lautre et menfile à nouveau. Il en profite pour menfoncer un doigt, puis deux dans lanus. Il accélère petit à petit, puis en entre un troisième et entreprend un mouvement circulaire pour élargir le trou. Ma bouche souvre et se referme à chaque mouvement circulaire, et ma respiration se fait plus forte.
Je me suis mise à quatre pattes, lui offrant une vue imprenable sur mon vagin trempé et mon anus.
J'ai positionné sa queue à l'embouchure de mon trou, il m'a prise par les hanches et me l'enfonça d'un coup sec. J'ai crié. Ses mouvements étaient violents, durs, virils, comme je les aime. Je l'entendais prendre du plaisir, il aimait ça. Je sentais ma cyprine couler le long de mes jambes. J'avais envie de l'exciter encore plus alors je me suis occuper de mon clito. Nous nous regardions dans le miroir, je voyais son visage déformé par le plaisir. Je sentis son pouce pressé mon anus jusqu'à ce que celui-ci me pénètre. Que c'était bon, je lui ai crié de continuer à me bourrer de plus en plus vite, sentant l'orgasme proche. Mes deux trous étaient pris, mon clitoris malaxé entre mes doigts, mon cur battait à tout rompre. A ce moment précis, ce fut l'extase pour nous deux. Je sentis sa semence chaude s'éclatée sur les parois de mon vagin. Il a crié sa jouissance et moi la mienne.
REDEVENIR RAISONNABLE ?
Telles furent nos retrouvailles et toute la semaine passée ensemble fut identique. Philippe et Agun, quand je leur téléphonais enfin, ne me firent aucun reproche, se contentant de dire quils sétaient inquiétés. Je leur ai dit la vérité, que je navais pas pris le temps de les appeler parce que javais fait lamour avec N.
Javais honte de mon comportement, mais il suffisait que N. me retrouve à la fin de la journée pour que joublie tout. Je ne cherche aucune excuse, mais ce type me subjuguait comme lavaient fait avant lui Rachid et Hassan.
A la fin de cette semaine, N. était convaincu quil avait gagné et que jallais tout abandonner pour le suivre. Même si jétais follement amoureuse de lui, jétais arrivée à me raisonner, à penser aux s et je devais avouer quAgun, mais aussi Philippe me manquaient.
Quand jai annoncé ma décision à N. de ne pas le suivre, il ma regardé durement, gardant son calme, se contentant de me dire :
Olga, tu fais ton choix. Je ne suis pas un étalon à qui tu fais appel quand tu as envie de baiser. Si tu changes davis, viens me rejoindre. Mais sache alors que ce sera à mes conditions, pour que tu deviennes ma femme. Je te lai dit : moi je ne partage pas.
Jai donc regagné le domicile conjugal, où je me suis efe de faire bonne figure pour les s. Agun et Philippe faisaient de grands efforts de patience, car ma crise fut bien pire que celle de lété. Je la calmais dailleurs en me lançant dans lécriture de mes récits autobiographiques sur HdS, que jai commencée le 21 novembre 2016.
Pour éviter toute rechute, javais proscris toute correspondance, toute conversation téléphonique avec N. Je pensais que le temps ferait son uvre et me permettrait doublier ce moment de folie.
Je me trompais lourdement !
(A suivre)
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